La recherche dans le couple des causes possibles de fausses couches

L’échec d’implantation est une épreuve pénible pour un couple. Pour autant, il faut essayer de ne pas se décourager. Il est important de déterminer les causes de ces fausses couches, chez la femme et chez l’homme. Il existe des analyses pointues pour la recherche de ces problèmes. Nous vous expliquons quels sont les examens à envisager.

Qu’est-ce que l’échec d’implantation ?

Pour qu’il y ait grossesse, l’embryon (au stade de blastocyte) doit s’implanter dans la paroi de l’utérus. C’est ce que l’on appelle la nidation.
Si le l’embryon ne s’accroche pas à l’endomètre, on parle alors d’échec d’implantation. La grossesse ne peut donc pas se poursuivre.

Cet échec de nidation peut se produire lors d’une grossesse naturelle, mais le risque est plus important dans une grossesse par Fécondation in Vitro.

En PMA, nous parlons d’échec d’implantation dans le cas de 3 fausses couches ou de 4 transferts de blastocystes de bonne qualité.

Pendant longtemps nous n’avons pas eu d’examens à proposer aux couples, mais depuis quelques années nous sommes en mesure de compléter les investigations et d’augmenter par la suite les chances d’implantations et donc de grossesse.

Les examens que l’on peut vous proposer

Chez l’homme

  • Le test de fragmentation :

La fragmentation de l’ADN spermatique fait référence à des ruptures et des lésions dans le matériel génétique du spermatozoïde.
Plus le nombre de lésions est élevé, moins l’intégrité du matériel génétique et les probabilités que se produise une grossesse à terme seront élevées.
Un taux supérieur à 30% est à l’origine de fausses couches et/ou d’échecs d’implantation et nécessite une consultation auprès d’un andrologue.

  • La technique MSOME (approche morphologique des spermatozoïdes)

Il s’agit ici d’examiner les spermatozoïdes et de détecter les anomalies grâce à un grossissement X10000 des cellules.
Cette technique apporte un bénéfice très intéressant concernant les taux d’implantation, de grossesse, d’accouchement ainsi qu’une diminution des taux de fausses couches spontanées.

Chez la femme

  • Bilan biologique de thrombophilie, auto-immunité et génétique
  • Échographie avec contraste pour visualiser l’utérus
  • Hystéroscopie pour détecter une anomalie de la cavité utérine et des trompes
  • Bilan immunitaire de réceptivité utérine par Matricelab
  • Biopsie de l’endomètre
  • Cœlioscopie pour déceler un hydrosalpinx (dilatation tubaire)

L’échec d’implantation peut décourager les couples dans le parcours de PMA. Il est important d’en parler avec votre gynécologue (lien ver page contact) qui saura vous conseiller et vous orienter vers les professionnels qui pourront vous aider.

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